Uméo-Image
du Temple d’Artémis
C’était notre
premier léo…sa petite bouille de « bébé triste » avait conquis toute la
famille. Dés son arrivée, il est venu confirmer tout ce que je savais du léo :
un amour de chien, au caractère et tempérament exceptionnel.
Uméo est
difficile à résumer en quelques mots…c’était un compagnon de vie
merveilleux, toujours présent à mes côtés dans les bons et mauvais moments,
il savait partager mes joies et mes peines. Il comprenait chaque situation,
il était très malin, ma fille disait de lui qu’il était intelligent. Il
aimait beaucoup jouer avec toute la famille, il avait une manière bien
particulière de manifester sa joie. Lorsqu’on lui offrait un présent
(nouveau jouet, os, gâteau…) il l’emmenait délicatement, puis le posait à un
endroit et se mettait à danser autour….on disait de lui qu’il faisait sa
danse d’indien…son bonheur face à ce cadeau était un réel plaisir à
partager…
La maladie n’a
pas rendu sa vie très facile, et pourtant malgré sa souffrance il restait
d’une extrême gentillesse….pour moi il était mon Sage….doté d’un je ne sais
quoi de particulier, qui faisait de lui un être à part…
Le Maine Coon est entré
dans ma vie de façon très spéciale. Il s’est imposé à moi à un
moment très particulier et en découvrant mon site, vous verrez et
vous comprendrez qu’il est impossible de vous parler de mes Coons
sans vous parler de mes
Léos, comme
je ne peux parler de mes Léos sans parler de mes Coons. Ils devaient
se rencontrer, ils devaient s’accepter, ils se sont appréciés et
aimés, et pour moi une seule et unique passion est née : celle des
« doux géants poilus ».
Uméo-Image du Temple d'Artémis a fait son entrée dans mon
cœur le 15 août et dans ma vie le 19 octobre.
Que de bonheur à la
maison, impossible à décrire, ni à raconter, seulement des
moments à vivre, jusqu’au jour où…..le ciel s’est assombri.
Uméo est malade, son état se dégrade et un scanner vient
nous confirmer qu’il ne vivra pas longtemps à nos côtés. Le
monde s’écroule autour de moi ; impossible d’imaginer la vie
sans lui, vouloir à tout prix continuer à vivre avec lui.
Que faire de plus ? Que lui apporter de plus ? |
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Mon sage, mon doux, mon
gentil…surtout ne pas le laisser partir en ayant
l’impression d’avoir oublier de lui apporter quelque chose
d’important dans sa vie….A cet instant, je sais….
Lors de nos promenades,
il aimait rencontrer des chats. Il les observait et tout à
coup son corps s’agitait…l’envie folle de jouer avec eux
l’animait. Ma décision est prise, il y aura un chat à la
maison. Oui, mais quel chat ?
Il y a plein de
gouttières dans les rues et aussi des chats à adopter, mais
je ne peux me décider…Ma filleule, grande fan de chats, me
prête des documents et je cherche : à chien exceptionnel,
chat exceptionnel. Je découvre une photo d’un chat
magnifique, une beauté rare et surtout un je ne sais quoi en
plus….ce fut le coup de foudre….Ce que j’ai lu sur ce chat
correspondait à ce que j’attendais. J’allais offrir à Uméo,
mon Léo, un merveilleux compagnon, un autre géant, un doux
au grand cœur, un Maine Coon.
Mi janvier,
Angie
a fait son entrée chez nous. Ma boule de douceur rousse, de
2 kilos à peine, se retrouvait au milieu de mes géants de 80
cm de haut et de plus de 50 kilos… Pas du tout
impressionnée, même très vite à l’aise, elle s’est fait sa
place au milieu des grands. Au bout de 4 jours, elle dormait
dans les pattes d’Uméo, grimpait sur la tête des deux gros
et commençait à distiller un climat de confiance, de douceur
et de complicité entre tous. J’en aurais presque oublié la
maladie d’Uméo, tant le bonheur avait envahi la maison. |
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Malheureusement ce bonheur fut de
courte durée, Uméo n’aura profité de sa petite compagne que 15
jours. La dernière nuit fut un grand moment pour tous les deux.
Angie a dormi blottie contre le ventre d’Uméo et ne l’a pas quitté
un instant. Elle est restée très proche, elle l’a veillé et l’a
accompagné. Ce fut un moment très fort…mais au delà de tout ça, je
savais que je ne m’étais pas trompée. A compter de ce jour, j’étais
sûre que tant qu’il y aurait des Léos à la maison, il y aurait aussi
des Coons.
L’envie de me lancer dans
l’élevage m’est venue lentement, au fil des jours, en vivant et en
grandissant aux côtés de mes poilus.
Leur caractère extraordinaire,
leur qualité d’adaptation, leur beauté, et aussi leurs « cooneries »
tout cela fait d’eux un chat exceptionnel qu’il serait dommage de ne
pas faire partager à tous les amoureux des poilus.
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